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La charge mentale : Quelles solutions pour mieux vivre avec ?

Dernière mise à jour : 29 sept. 2021

« J’en ai marre, je n’ai le temps de rien » , « Je cours toute la journée, même pas un temps pour moi » , « Mes enfants, mon conjoint (ou ma conjointe), mon patron, mes collègues…personne ne me laisse souffler ! ».


Vous avez surement entendu plein de fois ces phrases. Vous les avez peut-être même prononcé un nombre incalculable de fois. Vous avez la sensation de vivre 2 journées en une et de multiplier les tâches à réaliser. Physiquement vous pouvez vous sentir rapidement épuisé au point de vous écrouler de fatigue dans le canapé le soir. Mentalement, vous pouvez avoir la sensation que votre tête va exploser tellement vos pensées vous envahissent. Émotionnellement, cela peut être aussi difficile à vivre et la moindre contrariété supplémentaire pourrait vous mettre en colère ou vous faire pleurer.

J’appelle cela le « trop plein » mental. Vous connaissez sûrement le terme de charge mentale qui s’est beaucoup développé ces dernières années.


D’où vient cette surcharge mentale, ce « trop plein » ? Et surtout : comment diminuer cette surcharge ?



1. La charge que l’on s’incombe à soi même



La charge mentale est avant tout une question de positionnement personnel. En effet, il est important d’avoir en tête que nous sommes responsables de nos choix et de nos actes. Donc, à moins d’être réduit en esclavage (et encore on peut faire le choix de désobéir avec les conséquences qui vont avec), personne ne vous impose d’assumer toutes les charges du quotidien familial et professionnel. La question que vous pouvez vous poser c’est : « suis-je assez bien avec moi-même pour ne rien faire ? ». Autrement dit, si vous occupez chacune de vos minutes à FAIRE, que vous reste-t-il pour ÊTRE ? Et si finalement il est difficile pour vous d’ÊTRE, qu’elle en est la cause ?

Pour cela, nous nous imposons seul une surcharge physique, mentale ou émotionnelle pour une grande partie.


2. La charge que l’on nous incombe


Forcément, on a beau vouloir se préserver de toute sollicitation pour penser à soi mais ce n’est pas toujours facile à faire. Le quotidien revient toujours sonner à votre porte d’une manière ou d’une autre. Votre patron vous demande 4 tâches à effectuer en même temps, votre collègue vient vous parler de son weekend et pour couronner le tout, vous recevez un SMS de votre femme ou de votre mari qui vous demande de bien vouloir aller chercher du pain après avoir récupérer votre enfant chez la nounou. Je sais, j’exagère un peu ! Quoique… !

Ceci dit même les super héros ne peuvent pas faire tout cela malgré leurs super pouvoirs. Alors se pose réellement la question des limites que chacun souhaite se fixer. Il est important que vous sachiez dire « Non, je ne peux pas te parler maintenant », « je ne suis pas disponible tout de suite » ou encore « vous m’en demandez trop je ferais de mon mieux ». Encore une fois, plus les sollicitations seront nombreuses et plus la pression sera grande. Il n’appartient qu’à vous de dire STOP.


3. L’influence sociétale, culturelle et familiale


La vision que l’on a sur notre vie et notre façon de la mettre en œuvre dépend de plusieurs paramètres : la société dans laquelle on nait, les us et coutumes qui y sont liés, l’époque à laquelle on y vit et les normes familiales avec lesquelles on grandit et on est éduqué.

Que l’on vive en Corée, au Brésil, en pleine forêt Amazonienne ou en France, la façon de vivre est totalement différente. Chaque région du monde a une histoire qui lui est propre, que ce soit les guerres, la place de telle ou telle religion ou philosophie de vie par exemple. C’est ce qui créé la culture d’une nation, d’un peuple. Certaines sociétés vont avoir un modèle patriarcal[1] alors que d’autres auront un modèle matriarcal[2]. D’ailleurs, il suffit de voir dans ses 2 définitions la teneur de la place de l’homme et de la femme dans notre société occidentale…Même si les mentalités sont en mouvement, il est encore difficile de sortir de schémas sociétaux fortement ancrés depuis des siècles.

Enfin, ce schéma sociétal peut être soit renforcé, soit dépassé selon la famille dans laquelle on grandit. Chaque famille est un sous-système dans le système que représente la société. Et de la même manière, les parents transmettent leurs joies, leurs peines, leurs règles, leurs contraintes, leurs idéaux à leurs enfants qui les transmettrons à leurs enfants qui eux aussi les transmettrons à leurs enfants, etc…Bien sûr mes propos sont à nuancer car il reste la part individuelle de chacun à qui il appartient de faire évoluer ces fonctionnements.


4. Quelques solutions pratiques pour limiter la surcharge mentale


- Accordez-vous 5 minutes dans votre journée. Ces 5 minutes n’appartiennent qu’à vous, rien ni personne ne peut troubler ce moment. Vous prévenez votre entourage que vous prenez ce temps et que toute sollicitation attendra. Commencez par 5 minutes puis passez à 10 minutes…puis 15…vous voyez le principe !

- Apprenez à dire « NON », « STOP ». Pensez à vous avant tout. Si vous n’êtes pas disponible à accueillir et à faire ce que l’on vous demande dites simplement que vous ne pouvez pas. Si vous avez des difficultés avec cela, je vous conseille de lire « Cessez d’être gentil, soyez vrai » de Thomas D’ANSEMBOURG (cliquez ici pour le trouver sur Google).

- Questionnez-vous sur votre famille. Comment fonctionnent mes parents, mes grands-parents ? Quels schémas je souhaite reproduire et quels sont ceux dont je veux m’affranchir ? Mieux connaître sa famille, c’est mieux se connaître aussi.

- Pensez à vous organiser. L’idée est d’éviter de se laisser submerger. Planifiez vos tâches sur la semaine en laissant la possibilité d’accueillir aussi l’imprévu.

- E-V-A-C-U-E-Z ! Respirez profondément, faites du sport pour vider votre esprit de toute pensée parasite !


La sophrologie est une méthode tout à fait adaptée pour apprendre à gérer cette surcharge mentale. Par des exercices de respiration et de visualisation positive, vous expérimenterez des techniques pour mettre à distance cet état de tension et retrouver votre souveraineté intérieure !


[1] Régime social dans lequel l’homme détient le « rôle dominant » dans la famille, la société. [2] Régime social dans lequel la femme possède un rôle décisionnel prépondérant

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